La lutte pour la réinstauration du système d’ascension et de descension dans le football mexicain est plus intense que jamais. Plusieurs clubs de la Liga de Expansión MX se dressent contre la Fédération Mexicaine de Football (FMF), essaient de restaurer ce qui était considéré comme la lubrification essentielle de la compétition. Depuis que le système a été aboli en 2020, des voix s’élèvent pour dénoncer l’impact négatif de cette décision sur le sport et sur l’avenir des jeunes talents.
Une fracture dans le paysage du football mexicain
Les clubs qui ont décidé de maintenir leur demande incluent des équipes emblématiques telles que le Club Deportivo Universidad de Guadalajara et Atlante Fútbol Club. Ils s’opposent fermement aux décisions de la FMF, affirmant que l’élimination de l’ascension a été un coup dur pour les valeurs fondamentales du football. Lors d’une récente conférence de presse, José Castellanos, président du Patronat Leones Negros, a souligné : «Le football est plongé dans la médiocrité sans le défi de l’ascension.»
La presse a largement rapporté les enjeux financiers et sportifs auxquels ces équipes font face. Les pertes de sponsors et de visibilité sont alarmantes, rendant difficile la survie de plusieurs clubs. Cette lutte pour le retour du système d’ascension est donc non seulement une question de compétition sur le terrain, mais également de viabilité économique.
La certification contestée
Un autre point de friction est la certification imposée par la FMF, qui, selon les clubs, freine leur capacité à ascensionner. «Nous tolérons cette certification qui semble biaisée, car elle pousse des équipes qui pourraient monter à l’étage supérieur à abandonner leurs rêves», a ajouté Castellanos. Cette situation est perçue comme une manipulation qui favorise des intérêts particuliers au détriment du football lui-même.
Une voix pour un changement radical
Les clubs réclament également une plus grande participation dans les décisions de leur ligue. Ils soulignent qu’avec seulement 5% des voix lors des assemblées générales, leur pouvoir d’influence est quasiment inexistant. L’appel à un changement dans la gouvernance de la ligue est urgent, car ces équipes souhaitent non seulement revenir sur la scène en tant que compétiteurs, mais aussi être entendues dans le processus décisionnel.
Face à cette résistance, les clubs se battent ensemble pour un avenir meilleur. Malgré le départ d’équipes comme les Cimarrones de Sonora et Lobos BUAP, le mouvement reste fort, tirant sa force du soutien de milliers de supporters. En effet, sur le terrain, ces clubs ne se battent pas que pour eux-mêmes, mais pour les jeunes joueurs qui rêvent de porter les couleurs de leur enfance, sans avoir à émigrer dans d’autres régions pour trouver leur place dans le football.
Une bataille contre l’indifférence
La lutte de ces équipes reflète une grande aspiration de voir le football mexicain évoluer et s’ouvrir à de nouvelles possibilités. Persuadés que la renaissance du système d’ascension pourrait revitaliser la compétition, ils ne se laissent pas décourager par le statu quo. «Ce n’est pas un drame», a exprimé Castellanos avec détermination, alors qu’il se préparait à se battre pour chaque gain, chaque évolution dans la lutte pour plus d’égalité dans le football mexicain.
Les clubs de la Liga de Expansión MX, en s’unissant, espèrent qu’une nouvelle ère se profilera à l’horizon, où l’ambition de chaque équipe pourra se concrétiser sur le terrain. La question reste en suspens : jusqu’où ces clubs seront-ils prêts à aller pour réaliser ce rêve d’égalité et de compétition retrouvée dans le football mexicain ?








