Une atmosphère unique s’est installée au cœur de la Ciudad de México, où l’emblématique Tim Burton a partagé sa vision cinématographique dans un site aussi inattendu qu’envoûtant : le Panteón Civil de Dolores. Cet événement a attiré des passionnés de cinéma fantastique et de películas de terror, ravis de découvrir les secrets d’un des maîtres du ciné de autor.
Une masterclass dans un décor exceptionnel
Tim Burton, reconnu pour son style gothique et sa direction cinématographique audacieuse, a émergé de la brume tout en partageant son amour pour le cimetiere, qu’il décrit comme des lieux propices à la créativité. «Les cimetières sont des espaces où je trouve paix et inspiration», a-t-il déclaré. Cette pensée résonne d’une manière toute particulière dans un endroit aussi chargé d’histoire que le Panteón, où reposent des figures emblématiques de la cultura mexicana comme Diego Rivera et José Clemente Orozco.
Les racines de son inspiration
Dans cette masterclass inédite, Burton a évoqué son enfance, révélant comment ces premiers pas dans l’art du dibujo l’ont aidé à s’exprimer et à créer des mondes uniques qui mêlent animation stop-motion et profondeur émotionnelle, typiques de ses œuvres. Avec une carrière illustrée par plus de 31 prix et 80 nominations au niveau international, le réalisateur a su captiver l’attention d’un public avide d’apprendre de son parcours.
Une exposition à ne pas manquer
Avant l’ouverture d’une nouvelle exposition baptisée ‘El Laberinto’, qui fera découvrir plus de 200 œuvres originales et des répliques de matériel utilisé dans ses films, Burton a promis que cette expérience serait différente. Elle reflètera les méandres de son processus créatif et proposera une immersion dans son univers où même les fragments de l’esprit peuvent devenir des personnages captivants. Une vraie célébration de l’imaginaire qui s’adaptera parfaitement à l’esprit du cinema.
Un mariage entre cultures
Burton admire profondément le Mexico, qu’il perçoit comme une terre magique en raison de son rapport si particulier à la mort. Cela offre une belle concordance avec l’essence de ses personnages souvent incompris. Il a souligné que l’art de film et les récits mexicains partagent une connection qui, bien que différente, parle un langage commun de l’émotion et de la fantaisie. Les classiques du cinéma de l’horreur n’ont jamais été aussi pertinents dans un cadre aussi vivant.








