Dans un contexte international de tensions commerciales, les entreprises catalanes du secteur automobile explorent de nouvelles opportunités sur le marché mexicain. Cette démarche stratégique répond aux incertitudes liées aux aranceles imposés par l’administration Trump, qui menacent la rentabilité du secteur.
Une offensive commerciale vers le Mexique
Cette semaine, une délégation de 18 entreprises catalanes, soutenue par l’agence de compétitivité du Département de l’Entreprise et du Travail, s’est rendue au Mexique. Leur objectif ? S’établir physiquement ou commencer à y vendre, en contournant les arnaques potentielles des tarifs douaniers. Ce marché, en tant que passerelle vers les États-Unis, pourrait offrir une alternative plus sereine face aux fluctuations des tarifs qui varient selon les décisions du président américain.
Les impacts des aranceles sur l’industrie
Les changements de politiques tarifaires ont mis en alerte de nombreuses entreprises. Bien que Donald Trump ait donné un coup de pouce en réduisant certains aranceles à 25% pour les pièces automobiles, la situation reste volatile. En revanche, plusieurs entreprises ont choisi de diversifier leurs activités pour éviter les conséquences d’une nouvelle augmentation.
Cette mission commerciale à Monterrey et Querétaro s’inscrit dans une volonté de réactivité, alors qu’environ 370 exposants et 15 200 participants sont attendus lors de la Feria Internacional de la Cadena de Suministro de la Automoción.
Des leaders catalans en action
Parmi les entreprises représentées, on retrouve des noms tels que Celo, Volkswagen, Renault, et Nissan. Cette présence est stratégique, la directrice de l’Office extérieur de Commerce et d’Investissement à Mexico, Gabriela Gándara, mentionnant que le secteur automobile mexicain est à un tournant crucial : «C’est une porte d’entrée non seulement pour le marché américain, mais aussi pour l’ensemble de l’Amérique Latine».
Une économie en plein essor
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les exportations catalanes vers le Mexique ont enregistré une augmentation de 15% en 2024, représentant un montant de 2,160.7 millions d’euros. Les véhicules sont devenus la deuxième industrie à exporter vers ce pays, comptant pour 14.4% des exportations totales, et attirant plus de 1 600 entreprises déjà installées avec des filiales.
Avec la transition vers les véhicules électriques, le potentiel de collaboration se renforce. L’Office Optima pour la Transformation des Industries de Mobilité et Automatisation participe également à cette mission pour assurer que les exports correspondent aux exigences croissantes du marché électrique.
Morena, el partido en el poder, reta a la presidenta de México y refuerza relaciones con Cuba
Une dynamique prometteuse avec les acteurs clés
La délégation catalane a prévu des rencontres d’affaires avec des entreprises clés de la chaîne de valeur automobile à Monterrey, incluant des géants comme Ford, BMW, et Peugeot. Des opportunités d’échange s’annoncent avec ces puissances de l’industrie, renforçant les collaborations face aux défis implacables du marché mondial.