Le débat sur la multipropiedad dans la Liga MX a été ravivé, notamment en raison des répercussions ayant touché le club de León, propriété du Groupe Pachuca, et son parcours au Mondial des Clubs. Cette situation a suscité des réflexions chez plusieurs acteurs du monde du fútbol, dont Miguel Herrera, l’actuel coach de la sélection de Costa Rica, qui a partagé ses réflexions sur l’impact positif de ce modèle économique.
Les vertus de la multipropiedad
Dans un contexte où un même propriétaire détient plusieurs clubes de fútbol, Herrera défend la multipropiedad comme un moteur de développement pour le fútbol mexicain. Il soutient que cette dynamique permet d’éliminer les éléments indésirables, notamment les gouvernements qui traditionnellement soutenaient des équipes avec des investissements controversés. «La multipropiedad a permis de faire disparaitre ces personnages nuisibles. Cela a été bénéfique pour l’évolution du deporte, car cela a voulu effacer toute notion de corruption et d’influence inappropriée dans le sport», a-t-il déclaré à ESPN.
Réactions autour de la situation de León
Concernant le club de León, Herrera a affirmé qu’il mérite sa place au Mondial des Clubs grâce à ses performances sportives. Selon lui, les efforts de la Liga Deportiva Alajuelense pour clarifier les règles et défendre la légitimité du club sont des exemples inspirants pour d’autres équipes. «León a gagné son droit de participer grâce à ses résultats sur le terrain», a-t-il ajouté.
Multipropiedad vs Manipulation des résultats
Sur le sujet délicat de la manipulation des résultats, Herrera a été catégorique, affirmant que le modèle de multipropiedad ne prédispose pas à de telles pratiques. «Sur le terrain, les rivalités sont très réelles, parfois même plus intenses. Les équipes, comme América ou Pachuca, peuvent se disputer avec une ferveur extrême, malgré des propriétaires communs. Par conséquent, toute accusation de manipulation doit être abordée avec prudence», a-t-il souligné, rappelant que ce phénomène est souvent perçu de l’extérieur comme un handicap.
Un avenir sans gouvernement dans le football
Pour Herrera, un des atouts majeurs de la multipropiedad est précisément sa capacité à réduire l’influence du gobierno dans le sport. «Les fonds publics qui étaient autrefois dirigés vers les équipes sont désormais réaffectés, permettant ainsi une gestion plus autonome et responsable». Ce changement encourage ainsi une nouvelle génération de gestionnaires et une professionnalisation du secteur, garantissant un meilleur spectacle pour les fans.
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Conclusion ouverte sur le débat
Le sujet de la multipropiedad dans la Liga MX suscite des opinions diverses, mais comme le montre le discours de Miguel Herrera, il est indéniable que le modèle a engendré des changements significatifs dans la manière dont le fútbol est géré. La question reste de savoir si ces ajustements seront suffisants pour pérenniser un deporte plus solide et moins enclin à la corruption dans l’avenir.