Le Museo de Arte Carrillo Gil (MACG) fait preuve d’audace avec l’inauguration de l’exposition Ni origen, ni torbellino, une véritable invitation à redéfinir la place du ser humano dans le vaste contexte de l’ univers. Cette exposition, mise en lumière le 26 mai 2025, propose une lecture critique de la collection du musée, tout en engagant un dialogue sur la façon dont l’humanité s’interconnecte avec son environnement.
Une exploration artistique en six dimensions
Cette exposition se décline en six catégories fascinantes : architecture, non architecture, architecture non humaine, paysage, cosmique et matériel. Chacune de ces rubriques pousse à la réflexion sur la manière dont le ser humano interagit avec des éléments au-delà de son contrôle, tels que les processus organiques, géologiques et cosmiques. Ainsi, le MACG nous encourage à envisager de nouvelles formes d’existence, loin d’une vision centrée sur l’humain.
Démarrages symboliques : collage et cubisme
Pour amorcer cette exploración, l’exposition propose deux points de départ intrigants. Le premier est un collage d’Alvar Carrillo Gil, symbolisant la connexion avec une dimension cosmica. Le second, El arquitecto, une œuvre cubiste de Diego Rivera, illustre le mythe de l’homme comme créateur, un récit qui a longtemps prédominé dans l’histoire de l’art.
Écho des temps passés, regards contemporains
En plus de ses propres collections, le MACG a su intégrer des œuvres d’autres musées du INBAL et de divers artistes invités. Des figures emblématiques comme Remedios Varo, connue pour sa vision poétique du monde, ajoutent une dimension supplémentaire à une exposition qui brise les codes traditionnels de la narration artistique. Le parcours d’un point de vue non hiérarchique invite à imaginer de nouveaux horizons temporels et corporels.
Artistes incontournables à découvrir
Figures notables telles que Lola Álvarez Bravo, Diego Rivera, et David Alfaro Siqueiros participent à cette réinterprétation dynamique de l’histoire de l’art. La diversité des créations présentes permet d’explorer la richesse des rapports entre culture, arte et filosofía, tout en plaçant le visiteur au cœur de ces questionnements universels.
En somme, l’exposition Ni origen, ni torbellino ne se contente pas de poser un regard critique sur le passé ; elle incite à penser l’avenir en tant qu’entité reliant l’humanité à son environnement. Le MACG prouve, une fois de plus, son engagement à promouvoir un dialogue enrichissant entre l’art et notre compréhension de nos rôles dans ce grand univers.