La Ciudad de México a été le théâtre d’une opération spectaculaire cette semaine, où une organisation criminelle spécialisée dans la production de marihuana “artística” a été démantelée. Les autorités ont agi rapidement, renforçant ainsi les mesures de sécurité pour neutraliser cette menace croissante qui aliait culture et criminalité. Le phénomène de la “planta urbana” et la montée en popularité des produits à base de cannabis ont conduit à ce déferlement de créativité mais également à des dérives.
Un réseau sophistiqué de marihuana ‘artística’
La Secretaría de Seguridad y Protección Ciudadana (SSPC) a confirmé l’interception d’une cellule criminelle qui, selon les premières enquêtes, était liée à La Familia Michoacana, une organisation bien connue pour ses racines dans les États de Mexique et Guerrero. Le présumé leader, connu sous le nom de D3, faisait l’objet de plusieurs plaintes tant pour la qualité de sa production que pour la distribution à un niveau transnational. L’ampleur de cette opération s’est étendue jusqu’au Sinaloa, révélant l’intégration profonde de ce réseau.
Les détails du coup de filet
Dans le cadre de cette opération, plusieurs propriétés ont été surveillées et infiltrées à Cuauhtémoc, Benito Juárez et Iztacalco. Au total, 1.153 plants de marihuana ont été saisis, ainsi que 35 kilos de substance préparée. Les autorités ont mis la main sur des installations comprenant des invernaderos utilisés pour cultiver cette herbe moderne, attirant ceux qui veulent s’immerger dans cette cultura verde.
Une chaîne de production étendue
Ces opérations montrent un certain niveau d’organisation, avec des ramifications établies dans des pays comme le Costa Rica et le Guatemala. La spécialisation du réseau dans la cannabis creativa révèle une réelle volonté de diversifier les produits et de s’ancrer dans la culture urbaine, mêlant art et consommation dans ce que l’on pourrait considérer comme une véritable ciudad canábica.
Les personnes impliquées et leurs connections
Avec D3, les arrestations ont inclus d’autres membres, comme Smog (41 ans), qui a été soupçonné de jouer un rôle clé dans les opérations de récolte. La connexion à La Familia Michoacana soulève des questions sur l’implication de figures telles que El Fresa et El Pez, qui sont dans le viseur des autorités américaines pour des accointances avec des activités de trafic international de drogues, allant de la cocaïne au fentanil.
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Un regard critique sur la culture cannabique
Le phénomène de la marihuana ‘artística’ est plus que jamais à l’ordre du jour. Alors que certains voient dans cette arte y ganja une opportunité d’exprimer la créativité de la mente elevada, d’autres mettent en garde contre les risques associés au marché noir. Les autorités doivent trouver un équilibre entre la régulation de cette industrie florissante et l’élimination des réseaux criminels qui exploitent la vague de popularité de ces produits.
