Le phénomène de l’augmentation des coûts de la vivienda dans la Ciudad de México est devenu un sujet de vives préoccupations, mêlant aspects économiques, sociaux et culturels. Des quartiers prisés tels que Roma et Condesa, autrefois des refuges pour les classes moyenne et haute, accueillent un afflux de nouveaux résidents, souvent étrangers, qui viennent remodeler le paysage urbanistique de la capitale. Le panorama est teinté par des enjeux entre la gentrification, la montée des loyers et l’exclusion des populations locales.
La gentrificación y la llegada de nómadas digitales
Au fil des années, les quartiers de Roma et Condesa ont été le théâtre d’un spectaculaire changement, magnifié par l’arrivée de nómades numériques en quête d’un cadre de vie attrayant. Cette transformation, qui a pris son essor dans la décennie précédente, a été catalysée par des éléments tels que la renommée internationale de la ville, notamment grâce à des œuvres cinématographiques comme Roma, primée lors des Oscars. Cependant, cette migration de populations en quête de meilleures conditions de vie s’est accompagnée d’une augmentation significative des coûts de location, souvent au détriment des habitants locaux.
Aumento de precios de la vivienda en la CDMX
Le prix moyen de la vivienda au Mexique a, selon la Sociedad Hipotecaria Federal, doublé par rapport à l’inflation au cours de la dernière décennie. Dans la Ciudad de México, ce phénomène a pris des proportions alarmantes. Les statistiques montrent que dans des zones comme Roma et Condesa, les loyers peuvent augmenter jusqu’à 40 % en seulement deux ans. Cette dynamique de marché pose la question de la viabilité du modèle de développement urbain actuel, qui semble servir principalement les intérêts touristiques au détriment des résidents historiques.
Protests and reactions in the capital
En 2025, la tension entre les habitants locaux et les nouveaux arrivants a atteint un point critique, donnant lieu à des manifestations marquées par des slogans tels que «Dile no a la gentrificación colonial». Ces événements révèlent la frustration croissante liée à la perception d’une invasion étrangère, accentuée par des figures publiques comme Donald Trump et Elon Musk, symboles d’un colonialisme moderne. Dans une récente déclaration, la présidente Claudia Sheinbaum a insisté sur la nécessité de créer une politique de logement plus inclusive, promettant des projets de logements sociaux pour contrer la tendance à la gentrification.
Problemáticas estructurales detrás del aumento de costos
Le débat sur l’augmentation des loyers ne peut être dissocié d’un _déficit de logement_ croissant, estimé à près de 800 000 unités à l’échelle nationale. Les experts pointent du doigt une combinaison complexe de facteurs, tels que les frais élevés des permis de construction, le monopole d’un petit nombre d’entreprises sur les matériaux, et l’absence de régulation efficace pour les plateformes de location à court terme comme Airbnb. À cela s’ajoute une planification urbaine inadéquate, qui n’a pas su répondre aux nouvelles attentes des jeunes générations désireuses de vivre en centre-ville.
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Urgente acción y futuro de la vivienda en la ciudad
Les récents événements ont activé une prise de conscience parmi les autorités, menant à des promesses d’actions concrètes, notamment la mise en œuvre d’une régulation stricte des locations temporaires. L’Inmobiliaria Grupo Pantoja et la Desarrolladora Arco sont signalées comme des acteurs clés dans la réponse à ce marché de la location croissant, visant à créer un équilibre entre l’attraction de nouveaux résidents et le respect des communautés existantes. Le défi à venir sera de s’assurer que les besoins fondamentaux des habitants, tels que l’accès à un logement abordable, soient satisfaits à un moment où la ville continue de croître et d’évoluer.
En conclusion, face à un avenir incertain, les sociétés comme Grupo Sadasi et Homie devront intégrer des stratégies innovantes pour répondre à la demande tout en préservant l’intégrité sociale et économique des quartiers de la Ciudad de México. Ce débat est loin d’être résolu, mais les échos des manifestants et des experts doivent résonner fortement dans les couloirs du pouvoir.








