Un long processus judiciaire s’est enfin clos à Jaén, où la Audiencia Provincial a mis un terme à un conflit familial de près de deux décennies en annulant la pensión alimenticia que le père devait verser à ses enfants. Cette décision, signée par le magistrat Juan Carlos Merenciano Aguirre, a été rendue le 15 mai 2025, marquant ainsi la fin d’une affaire complexe qui a débuté après un divorce en 2006.
Le litige opposait Cirilo, le père, à Elsa, la mère, au sujet des obligations alimentaires à l’égard des enfants, désormais adultes. Cirilo avait interjeté appel pour l’extinction totale de ces obligations, soutenant qu’elles n’étaient plus justifiées. Elsa, pour sa part, avait maintenu qu’une aide financière était toujours nécessaire, notamment pour leur fils Avelino, âgé de 22 ans.
L’historique du litige en Jaén
La cour s’est penchée sur divers aspects cruciaux du dossier. Notamment sur la relation affective entre Cirilo et Avelino, le système éducatif et les conditions de vie de chacun. Des arguments ont été avancés des deux côtés :
- Cirilo a fait valoir le manque de lien affectif comme raison de l’annulation de la pension.
- Elsa a insisté sur le fait que lel’état de leur fils nécessite un soutien continu.
- Une décision antérieure avait seulement annulé la pension pour la fille Emma.
Critères de décision du tribunal
Le tribunal a aussi évalué le rendement académique d’Avelino, constatant qu’il avait du retard dans ses études universitaires. Il a donc été souligné que, dans un contexte économique difficile pour les deux parents, Avelino devait intensifier ses efforts pour sa formation ou trouver un emploi. Cela a été déterminant dans la décision finale, puisque son apport à la recherche d’une indépendance économique n’était pas à la hauteur des attentes.
La portée de cette décision judiciaire
Cette affaire fait écho à des thèmes plus larges concernant les conflits familiaux et les droits alimentaires. La position du Tribunal de Jaén établit des précédents importants, notamment :
- La nécessité d’une relation affective prouvée pour justifier la continuité des pensions.
- Le rôle crucial du statut financier des enfants dans la décision judiciaire.
- Les conséquences potentielles des retards académiques sur le soutien financier.
À l’issue de la décision, Elsa a été condamnée aux frais de justice suite à son appel, tandis que Cirilo a vu sa demande acceptée, sans prononcé de frais pour son recours. Cette conclusion implique également la restitution du dépôt judiciaire de Cirilo et le non-remboursement de celui d’Elsa, selon les réglementations en place.
Quelles suites pour cette affaire de pension?
Les parties concernées disposent d’un délai de vingt jours pour faire appel auprès de la Cour Suprême, ce qui évoque les complications d’une décision qui pourrait alimenter encore d’autres litigios de 19 años. La décision finale ne concernait pas seulement les sommes d’argent, mais soulevait des interrogations sur le futur des relations familiales dans un cadre où les obligations financières et les liens affectifs sont de plus en plus questionnés.
Dans un contexte où les décisions de justice touchent la vie quotidienne, cette affaire a des répercussions qui dépassent le strict cadre juridique pour toucher des questions de justice sociale et de bien-être familial.








