Un collectif de jeunes, connu sous le nom de Movimiento Generación Z México, a organisé une marche le 8 novembre pour contester des problèmes sociaux majeurs comme la corruption et l’insécurité. Départ du célèbre Ángel de la Independencia, la manifestation a attiré près de 300 participants, dont beaucoup étaient des activistes pro-palestiniens. Bien que le parcours fût déterminé, la Policía Nacional a renforcé sa présence pour bloquer le chemin vers le Zócalo Ciudad de México.
Initialement pacifique, la marche a fait face à des tensions lorsque les forces de l’ordre ont empêché les manifestants d’accéder à leur destination, mettant en avant des accords qui stipulaient de ne pas atteindre la plancha en raison d’un événement au Bellas Artes. Cela a néanmoins conduit à un léger incident où quelques individus ont dégradé des infrastructures publiques.
À travers cette action, la juventud mexicana a cherché à exprimer son mécontentement face à une situation qu’elle juge intenable. Les jeunes réclament non seulement la justicia social, mais aussi une prise en compte des derechos humanos dans les décisions politiques. La répression de cette manifestation met en lumière le climat parfois hostile dans lequel évoluent les movimientos sociales en cours dans le pays.
En dépit des tensions, les autorités ont confirmé qu’il n’y avait pas eu d’incidents graves, et ce, grâce aux efforts de la Secretaría de Seguridad Ciudadana qui a tenté de canaliser la situation. Un appel a la paix et à la protesta pacífica a été lancé, soulignant l’importance de l’expression libre dans le cadre des droits fondamentaux de chaque citoyen.
Alors que la marchait vers le Zócalo était controversée, elle a également renforcé la solidarité parmi différentes causes sociales, illustrant le besoin urgent de dialogue entre le gouvernement et la société civile. Ce mouvement pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de mobilisation chez les jeunes mexicains, appelant à des réformes significatives sur divers fronts.
